Il y a beaucoup de points de vue exprimés sur cette question, savoir si effectivement la mélasse est nocive pour le cheval ? Entrant dans la composition de nombreux aliments et compléments nutritionnels, cet élément pose questions et fait l’objet de polémiques alors que finalement la réponse est assez simple !
Quel est son rôle dans les formules des produits ?
La mélasse a plusieurs compétences importantes et pertinentes en nutrition animale. Tout d’abord au niveau galénique, il permet une bonne tenue des granulés mais joue aussi un rôle déterminant dans la formulation des différentes textures de seaux à lécher. C’est ce qui fait d’ailleurs l’une des spécificités des seaux EQUI’PASSION disposant du procédé Coolmix. Par exemple, une texture plus souple pour la formule Mature en comparaison de l’Equilibre pour mieux maitriser les consommations. Cette matière première, pas uniquement issue de la betterave ou de la canne d’ailleurs, est un apport direct d’énergie disponible rapidement.
Nota bene : même si on utilise un complément libre-service, comme un seau à lécher, il faut en contrôler la consommation. En effet, il peut survenir 3 phénomènes de surconsommations ponctuelles, à l’instar de ce que l’on peut constater chez d’autres espèces :
- Un effet de découverte qui stimule les consommations en l’espace d’une phase de familiarisation. Celle-ci peut s’étendre à quelques semaines selon les sujets et contextes,
- Une compensation alimentaire liée à des carences dans la ration ou les ressources disponibles au près ou au boxe,
- Une compétition sociale dans un groupe de chevaux qui se traduit dans les comportements alimentaires. Le complément alimentaire joue alors le rôle d’exutoire nutritionnel.
Dans ces cas il faut vérifier les points suivants pour s’adapter et répondre à ces signaux :
-L’équilibre minéral / le niveau d’énergie / la bonne fibrosité de la ration,
-Une bonne densité de produits mis à disposition versus le nombre d’animaux en présence,
-La bonne disponibilité et la qualité d’eau à proximité,
-Un bon déroulement de la phase de familiarisation (mise à disposition progressive) pour des chevaux découvrant ce produit pour la première fois.
Le mythe de l’indigestibilité…
Le cheval est en mesure de digérer la mélasse avec un système enzymatiques et une flore microbienne intestinale tout à fait adaptés à la valorisation des glucides solubles. En réalité tout est, comme dans beaucoup de cas de figure en matière de nutrition, une affaire de maitrise et de contrôle de la ration du cheval. C’est en respectant des apports raisonnés avec des produits de qualité, il n’y aura absolument aucun problème. Les produits Green Force EQUIPASSION propose à ce titre des textures adaptées aux objectifs zootechniques de chaque formule.
La mélasse et les ulcères…
Encore une fois soyons clair, les déséquilibres du PH digestif sont en général mauvais pour le cheval (comme pour nous…) et pas uniquement ou potentiellement lié à la mélasse d’ailleurs…Elle sert parfois de motif spécieux à une ration mal calibrée ou à un terrain anxiogène qui favorisera l’apparition de troubles digestifs.
C’est véritablement l’observation du comportement de votre cheval et la mise en adéquation de son activité et de sa ration qui feront la qualité de la préservation de son capital santé.
N’hésitez pas à nous consulter pour des conseils afin de vous orienter vers une solution nutritionnelle adaptée.
Où vient la mauvaise réputation de la mélasse ?
-D’abord de sa provenance : elle doit être sélectionnée et mise en œuvre par des intervenants certifiés (idéalement Feed Chain Alliance : FCA ou GMP+) pour garantir une traçabilité tout simplement exemplaire. Green Force est certifié à ce titre FCA.
–Ensuite sa qualité : selon les fabricants les cahiers des charges sont plus ou moins stricts voire inexistants…Green Force utilise des matières premières de premier plan pour assurer une qualité du produit finit irréprochable.
–Enfin son utilisation : elle est souvent utilisée aussi pour son pouvoir attractif afin de commercialiser des formules au final assez banales. Il faut veiller à ce que son recours dans la formule soit effectivement motivé par des objectifs techniques pertinents. Un conseil simple à ce sujet : vous aidez à faire déjà un premier tri. Un produit rempli un objectif clair et ne peut pas être une panacée, donc fuyez les promesses de compléments minéraux, d’aliments complets passe-partout ou bon à tout faire !