Comment bien gérer le transport de son cheval.
Parlons aujourd’hui du transport de son cheval, une étape parfois redoutée des cavaliers, déroutante et stressante pour le cheval aussi …
Echange avec Nicolas Duhamel, cavalier EQUI’PASSION, qui par sa longue expérience des concours en France et en Europe nous permet de comprendre quelques facteurs clé d’attention et de réussite de cet aspect crucial pour faire en sorte que le cheval ne souffre pas d’un trajet.
« L’important est que le cheval puisse bien voyager » souligne très premièrement Nicolas, mais c’est tellement évident qu’on pourrait sous l’effet de l’appréhension l’oublier avant d’ajouter « et pour qu’il puisse bien voyager il faut un bon chauffeur. Pour pouvoir transporter un cheval il faut s’imaginer être à sa place : à l’arrière, debout sans aide pour se tenir, il faut bouger le moins possible et ne pas perdre l’équilibre. C’est à dire faire attention aux virages, prévoir le freinage et des accélérations en douceur. »
S’entrainer à ne pas être presser et à rouler avec souplesse donc par anticipation et reconnaissance de votre itinéraire lorsque c’est possible.
L’entrée dans le van est aussi parfois une épreuve et ici la psychologie apporte pas mal de clé : « il faut être vraiment positif et dans l’accompagnement pour obtenir une réaction partenariale du cheval, ne pas hésiter à l’encourager mais aussi à le féliciter et le récompenser par un petit geste ». Il faut donc aussi s’entrainer dans ce domaine reproduire l’exercice pour ancrer l’idée que le van n’est pas un environnement hostile pour le cheval. Associée à une conduite douce cette démarche donne des résultats rapides et durables.
Autres recommandations utiles :
- Il faut également veiller à ce que ce soit bien ventiler pour que les chevaux ne subissent une chaleur inappropriée. L’horaire du transport se choisi aussi en fonction des meilleures conditions de température et idéalement le matin.
- Veillez à ne pas ouvrir au roulage la fenêtre au niveau du nez du cheval. Il vaut mieux ventiler l’arrière, plutôt que sa tête. « Avec les courants d’air prolongé ils peuvent être sujet à des conjonctivites par exemple » précise Nicolas.
- Veillez à prendre soin du van et proposer au cheval un environnement propre, surtout si le van n’est pas exclusivement dédié à votre cheval. Car au-delà de donner un premier abord désagréable pour le cheval pouvant impacter sa motivation, cela peut occasionner des transmissions de germes et autres pathologies indésirables (intéressez-vous aux protocoles de nettoyage des vans de location avant de faire votre choix et privilégiez des vans désinfectés après chaque usage par exemple).
Enfin privilégiez des trajets fractionnés et préparez bien votre périple en termes de ravitaillement en eau et nourriture de qualité. Bonne route à vous !
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